FRERES ENNEMIS
« L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. »
Au Théâtre des Martyrs
20.09 > 7.10.22 - 2h20, sans entracte (différents horaires en fonction des dates)
Distribution
Texte - Jean Racine
Jeu- Cédric Cerbara, Stéphane Ledune, Julie Lenain, Romain Mathelart, Sylvie Perederejew, Hélène Theunissen, Laurent Tisseyre, Aurélien Vandenbeyvanghe
Collaboration artistique - Laure Hirsig
Dramaturgie - Denis Lavalou
Scénographie - Adrien Moretti
Lumières - Christophe Forey
Costumes - Anne Compère
Maquillage - Djennifer Merdjan
Coiffure - Laetitia Doffagne
Univers sonore - David Scrufari
Régie plateau - Luis Vergara
Régie - Cristian Gutiérrez, Christophe Deprez
Mise en scène - Cédric Dorier
Corporduction - Les Célébrants (Lausanne, Suisse) | Théâtre en Liberté
En collaboration avec le Théâtre L’Oriental, le Reflet (Vevey, Suisse), la Grange de Dorigny (Lausanne, Suisse). Avec le soutien du TKM - Théâtre Kléber-Méleau (Renens, Suisse), de l’Etat de Vaud, de la Ville de Lausanne, du Service Culturel de la Ville de Vevey de la Fondation Leenaards, de la Loterie Romande, du Pour-cent culturel Migros et de la CORODIS
Représentations du 9 au 30 novembre 2018
Pitch
Première tragédie écrite de Jean Racine alors âgé de 24 ans, Frères ennemis (ou La Thébaïde) fut jouée en 1664 au Palais-Royal par la troupe de Molière. Il situe l’intrigue à Thèbes, ville ravagée par la rivalité d’Étéocle et Polynice. Selon la volonté de leur père, Œdipe, les deux frères doivent se partager le trône et régner un an à tour de rôle. Soutenu par Créon, son oncle, Étéocle refuse de transmettre le pouvoir à son frère. Dans la ville assiégée depuis six mois par les troupes de Polynice, Jocaste et Antigone espèrent ramener la paix et réconcilier les frères. Une rencontre est organisée, un cessez-le-feu instauré. Rien n’y fera et cette famille sera décimée par la haine. Ces deux frères irréconciliables incarnent les conflits qui, aujourd’hui encore, ne cessent de ronger les êtres, les sociétés et les nations. Ils disent les ravages de l’orgueil et de l’obsession du pouvoir. Ils sont à l’extérieur et à l’intérieur de nos frontières géographiques et mentales. Ils sont nos contemporains.
Au travers d’un scénario haletant, riche en rebondissements dignes de la série Game of Thrones, Racine, dans la belle animalité et fiévreuse sensualité de son écriture nous ramène à cette question cruciale : la haine, qu’elle soit d’origine familiale, politique ou religieuse, est-elle une fin ou un moyen, un prétexte ou une fatalité ?
Presse
« Un récit de haine fratricide bien maîtrisé, une belle scénographie qui alterne la lumière et le clair-obscur et une direction d’acteurs qui donne envie d’écouter la fameuse petite musique de l’alexandrin. » collectif théatre en liberté
Christian Jade, RTBF Culture ***, 17.11.2018